Le programme Labo Quartiers en Transitions accompagne depuis le début de l’année quatre territoires (Quimper, Saint-Nazaire, La Roche sur Yon et Angers) dans la compréhension des enjeux du changement climatique et de ses impacts auprès des populations les plus fragiles. L’exigence du programme est de conduire des transitions justes en luttant contre les inégalités environnementales / écologiques.
En parallèle, le programme data et quartiers a expérimenté depuis trois ans une méthode de datasciences au profit de l’observation des quartiers.
Aujourd’hui, nous croisons ces deux programmes pour identifier les vulnérabilités des quartiers face aux enjeux des transitions. Notre ambition collective est d’identifier les vulnérabilités des quartiers face aux canicules, en disposant de données précises.
Nous avons constitué un groupe projet « mixte », associant l’ensemble des territoires et en mobilisant des expertises métiers issues de la politique de la ville, des transitions, des SIG. Le programme bénéficie également de l’expertise de l’observatoire TEO.
Après avoir précisé la problématique de travail, le groupe s’est attaché à identifier les données mobilisables pour répondre à notre objet de travail.
Si les données environnementales sont facilement mobilisables, le principal défi consiste à accéder aux données de santé auprès des institutions publiques gestionnaires de données. Il est certain que ce travail serait grandement facilité si les signataires des futurs contrats de ville s’engageaient à ouvrir leurs données via les clauses data des contrats de ville.
Une fois l’ensemble des données collecté, nous travaillerons à leur analyse et leur mise en forme.
Ce travail est particulièrement intéressant d’autant qu’aucune donnée sociale n’est croisée avec des données environnementales pour objectiver la situation des quartiers.