20 ans après la création de l’ANRU et une politique publique nationale dédiée au renouvellement urbain des quartiers prioritaires de la politique de la ville, deux programmes ont été mis en œuvre dans 700 quartiers, visant 5 millions d’habitants, avec la mobilisation de 24 milliards d’euros d’aides qui auront permis de générer près de 100 milliards d’euros d’investissement.
Quel bilan tirer de cette action en faveur de la transformation profonde des quartiers les plus pauvres ? Quelle est la contribution effective de la rénovation urbaine aux objectifs originels de mixité sociale et de transition écologique ? Quelles sont ses perspectives à l’heure où les crises se multiplient avec une vulnérabilité renforcée de ces quartiers et de leurs habitants ?
Tel est l’objet de ce colloque anniversaire organisé par l’ANRU, en partenariat avec Le Monde, le 8 février 2024, qui devra mobiliser des regards scientifiques mais aussi critiques sur une politique publique complexe qui draine d’autres champs de politiques publiques.
RésO Villes avait le plaisir d’intervenir lors de cet événement, sur la séquence de présentation « Ma thèse en 5 minutes » où Maximilen Steindorsson, chargé de mission, présentera sa recherche doctorale portant sur l’effet de la nouvelle offre immobilière non sociale sur la valorisation des quartiers rénovés, basée sur l’étude menée dans trois quartiers de l’ouest : Malakoff à Nantes, Kervénanec à Lorient et Les Sablons au Mans.
Crédit photo : Maelys Toussaint