Études en cours
Les quartiers populaires sont-ils plus vulnérables au risque caniculaire ?
Livraison : printemps 2024. Territoires : Quimper, Angers, Saint-Nazaire, La Roche-sur-Yon
Dans un contexte de réchauffement climatique les épisodes caniculaires deviennent plus récurrents, plus intenses et plus longs et ce, 
notamment dans les espaces urbains où se forment des îlots de chaleur urbains. Ces derniers, dans un cercle vicieux exacerbent les effets de la canicule dans des secteurs où se concentrent des populations. Ainsi comprendre, anticiper et agir pour limiter les causes et les conséquences de ce risque devient un enjeu important d’autant lorsque l’on considère la vulnérabilité des populations des quartiers populaires à ce risque (suroccupation des logements, surreprésentation de personnes âgées, isolées ou avec des pathologies, jeunes enfants, etc.).
Programme Quartiers en Flux
Programme en partenariat avec le Groupe de Travail Questions Urbaines du Réseau National des Centres Ressources Politique de la Ville (RNCRPV)
Les indicateurs mobilisés pour évaluer la politique de la ville s’appuient généralement sur des comparaisons temporelles de données socio-
démographiques. Cette approche en “stocks” suppose que les ménages ne changent pas de domicile, et peut conduire à conclure à l’aggravation des situations, au creusement des écarts de développement avec les autres quartiers et donc à l’inefficacité de la Politique de la ville.
A l’heure de la signature des nouveaux contrats de ville et de la mise en place d’outils d’évaluation de cette politique, nous proposons l’organisation d’un webinaire afin de démontrer aux collectivités impliquées dans la Politique de la Ville l’intérêt de compléter cette approche en stock avec des analyses dites en flux des populations des QPV pour témoigner de l’efficacité de cette politique mais aussi pour en préciser les enjeux.
Des suites de ce webinaire de sensibilisation, l’idée est d’accompagner les territoires intéressés pour expérimenter des méthodes d’analyse en flux.
Études réalisées
Accessibilité de l’emploi pour les habitants des QPV (2022)
Cette étude croise des données nouvelles obtenues grâce à un partenariat associant des acteurs publics et des acteurs privés : Pôle emploi et le
groupe Randstad France. Les premiers résultats obtenus contredisent quelques idées reçues et mettent en lumière des réalités différentes entre quartiers.
La méthodologie consiste à identifier d’abord les métiers recherchés par les demandeurs d’emploi de chaque quartier. Ensuite, sur chacun de ces métiers, un algorithme développé par les équipes du groupe Randstad a recensé toutes les offres d’emplois disponibles. Cet algorithme analyse au quotidien plus de 11 000 sites internet ! Les données des offres d’emploi étant localisées, il a ensuite été possible de construire des cartes montrant les distances réelles entre le domicile et les offres disponibles. Une distance moyenne a même pu être calculée métier par métier.
- Distance domicile – travail : les habitants des QPV pas tous logés à la même enseigne
- A Rennes et Saint-Malo : Localisation des emplois et accessibilités en fonction des modes de transport
Non-recours à la Complémentaire Santé Solidaire (C2S) (2022)
Le non-recours intervient lorsqu’une personne répond aux critères d’accès au dispositif mais, pour diverses raisons, n’en est finalement pas 
bénéficiaire pour une raison ou une autre (méconnaissance ou incompréhension du dispositif, obstacles administratifs, etc.). Pour comprendre ce phénomène, ce premier travail de cartographie permet d’identifier par zone d’habitat les bénéficiaires potentiels et de mesurer le taux ou le nombre de personnes qui ont (ou n’ont pas) recours de façon effective à la C2S.
Fragilité des populations face à la Covid-19 : les quartiers en première ligne (2020)
Toutes les populations ne sont pas égales face à la Covid-19, certaines présentent des risques plus importants que d’autres d’être contaminées, 
ou de développer des formes graves. Avec l’aide d’experts et d’une équipe de datascientists des cabinets CIVITEO et Valoway, Résovilles a agrégé des données de sources multiples (INSEE, CPAM, ARS…) pour les présenter sous la forme d’une cartographie révélant les zones dites « à risque ».
