L’évaluation des 435 contrats de ville à mi-parcours de leur déploiement est prévue cet été 2019, en même temps que leur « rénovation » voulue par le gouvernement. L’Atelier parisien d’urbanisme (Apur) a construit un référentiel visant à mettre à jour l’état des lieux des quartiers prioritaires, mais aussi à remobiliser les partenaires et à réorienter les interventions. Un outil dont la vocation peut tout à fait franchir le périph’.
(…) Le gros travail engagé par l’Atelier parisien d’urbanisme (Apur) sur l’évaluation à mi-parcours du contrat de ville de Paris est éclairant. Tout particulièrement son volet 2 de 42 pages sur le référentiel d’évaluation, dont la méthodologie est réplicable au-delà de la problématique parisienne.
Réplicable d’abord en termes d’objectif. L’évaluation à mi-parcours du contrat de ville parisien vise en effet à mettre à jour l’état des lieux des quartiers prioritaires, à remobiliser l’ensemble des partenaires signataires du contrat, à orienter les interventions sur les problématiques « les plus essentielles » et à « se donner les moyens à l’issue du contrat de mesurer les avancées en y associant les habitants ».
Le référentiel d’évaluation est organisé en trois thématiques : « Grandir : éducation, jeunesse et parentalité » ; « Travailler : emploi et développement économique » ; « Habiter : cadre de vie et renouvellement urbain ». Pour chacune de ces thématiques, sont présentés les objectifs prioritaires qui ont été retenus par les partenaires du contrat de ville, ainsi que les actions associées, les résultats attendus et les indicateurs permettant de mesurer la mise en œuvre de ces actions et leurs effets.
Source : Banque des territoires
Pour aller plus loin :
Évaluation à mi-parcours du contrat de ville de Paris 2015-2020
Note de méthode et synthèse du référentiel d’évaluation à mi-parcours du contrat de ville de Paris 2015-2020