Fiche expérience. En cas de problème, qui contacter ? Ville d’Orvault/ SOCLOVA (Angers)

Qui contacter : police nationale, le bailleur, la police municipale, les médiateurs… ? En fonction de la nuisance ou du trouble subi par une personne il est souvent difficile de savoir qui contacter afin de résoudre efficacement cette difficulté. En effet, les prérogatives de chacun de ces acteurs sont souvent mal connues des habitants alors que savoir comment réagir à des situations difficiles est particulièrement important dans ces configurations résidentielles collectives mêlant une certaine promiscuité à une diversité importante des profils des ménages.

Pour parer à cette opacité des fonctions et des missions entre les acteurs de la tranquillité publique et/ou résidentielle, le bailleur angevin SOCLOVA et la ville d’Orvault ont expérimenté la création de documents de communication.

 

Présenter les rôles et contact des acteurs de la tranquillité

Intérieur de la plaquette distribuée aux habitants de Trélazé (SOCLOVA) [cliquez pour agrandir]

A Angers, le bailleur social SOCLOVA a souhaité créer un document de communication identifiant les rôles et les contacts des acteurs de la tranquillité. Afin d’assurer la pertinence des informations, le bailleur a impliqué la Police Nationale, la Gendarmerie Nationale, les Polices municipales et les différents acteurs présents en fonction des communes où est réparti son parc de logements. Il a été demandé à chacun d’entre eux ce qu’ils souhaitaient communiquer comme informations sur leurs missions. Etant donné les différences entre les collectivités en matière de tranquillité, le bailleur a réalisé des plaquettes spécifiques sur chacune des communes où il a des logements.

Ainsi la plaquette recense, les dispositifs que les communes ont voulu mettre en avant (par exemple la ville de Trélazé a souhaité communiquer que sur la Régie des quartiers et sur la brigade propreté de la ville), les missions de police ou de gendarmerie et les missions du bailleur. A chaque fois un contact téléphonique est précisé.

Un document accessible. Le document est construit de façon à être accessible en usant de pictogrammes, de phrases simples devant permettre une compréhension large et rapide des informations. Le bailleur précise avoir eu des retours positifs de nos locataires saluant la démarche et la pertinence des infos

Un document diffusé le plus largement. Le support a été envoyé à tous les locataires, est remis à tout nouveau locataire à la signature du bail et en stocks dans les loges gardiens ou les agences.

Au-delà des objectifs initiaux, le bailleur note des retombées positives dans sa relation à ces acteurs impliqués. En effet, la construction collective de ce document de communication a permis de souligner l’intérêt du bailleur sur ces questions auprès des acteurs de la tranquillité impliqués dans cette création.

 

En fonction des problèmes, conseils et contacts utiles

Dans une logique similaire, la ville d’Orvault a créé un document de communication sur les bon réflexes et contacts à avoir en cas de problèmes mais dans une approche différente. En effet, plutôt que de partir des missions des acteurs de la tranquillité, ici le parti pris est de partir des besoins lors de nuisances ou de troubles.

Le document se présente comme un livret que l’on peut ouvrir directement sur une des catégories choisies en fonction de la nature de la difficulté rencontrée par un·e habitant·e :

  • « je suis victime… »
  • « je suis témoin… »
  • « je constate… »
  • « J’ai des difficultés de voisinage »
  • « Je constate un mal être »
  • « Je participe au respect de mon cadre de vie »
  • « j’ai besoin de conseils dans l’éducation de mes enfants »

 

Chacune de ces catégories propose des conseils, et en fonction de la nature plus précise du problème les contacts des personnes/structures/services pouvant apporter une réponse.

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