Dans son rapport annuel, publié le 1er février, la Fondation Abbé Pierre rappelle l’importance du poids du logement dans des budgets de plus en plus contraints par l’inflation, où les prix du logement sont devenus insoutenables pour les ménages modestes.
Chaque année, le rapport de la Fondation Abbé Pierre sur l’état du mal-logement donne la parole aux acteurs et aux victimes du mal-logement, en commençant, pour cette 28e édition, par une attention portée aux femmes et aux minorités de genre, particulièrement touchées par la crise du logement.
Après deux années, 2020 et 2021, marquées par une crise sanitaire mondiale qui a durement touché les plus modestes, 2022 a été affectée par l’inflation qui s’établit à des niveaux inconnus depuis plus de 30 ans et par une crise énergétique survenue dans le sillage de la guerre en Ukraine. Mais on mesure déjà que, d’une crise à l’autre, celles et ceux qui ont été les plus affectés par la crise sanitaire, les plus fragiles d’entre nous, risquent de se retrouver à nouveau en première ligne avec la crise énergétique et la montée des prix.
Selon la Fondation Abbé Pierre, la question du logement, trop peu présente dans l’action gouvernementale, est pourtant socialement omniprésente et la question du genre demeure un impensé dans les stratégies de lutte contre le mal-logement.
En savoir plus : télécharger le rapport intégral et le dossier de synthèse.